Série "Turbulences-Silence" 2008 |
Sur des fonds de silence, grands aplats
réguliers de couleur, les turbulences s'inscrivent
frénétiquement, comme des bruits perturbants captés
et transcrits en graffitis, en sinusoïdes, en
électrocardiogrammes. Mais ce peut-être aussi l'inverse
: le silence vient se plaquer sur les turbulences tente de les noyer.
Car ce qu'on trouve ici comme la
signature de Martine Mikaélian, parallèlement à
cette tension entre temps immobile et temps précipité :
c'est cet ordre au sein du chaos.
Le temps en marche... avec des pauses,
des retours, des ruptures, des tentatives pour rassembler les moments
épars ou fixer ce qui se dérobe.
Didier Perceveaux
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